Le D-allulose reste non autorisé en Europe malgré son usage validé aux États-Unis.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) n’a pas pu conclure à la sécurité du D-allulose, un édulcorant naturel également connu sous le nom de D-psicose, en raison de l’absence de données suffisantes fournies par le demandeur. Les informations manquantes concernent notamment l’identité du composé, le procédé de fabrication, les usages prévus, les niveaux d’exposition, ainsi que les données toxicologiques et cliniques. À la différence de l’Europe, les États-Unis autorisent le D-allulose depuis plusieurs années. Il y bénéficie du statutGRAS (Generally Recognized As Safe) et est exclu des mentions “sucres ajoutés” sur les étiquettes nutritionnelles, ce qui facilite son intégration dans de nombreux produits allégés. Cette divergence réglementaire met en lumière un possible retard de l’Union européenne en matière d’innovation alimentaire, particulièrement dans le domaine des alternatives au sucre. L’absence de réponse du demandeur à l’EFSA ralentit d’autant l’évaluation de cet ingrédient pourtant stratégique dans les formulations à faible index glycémique.